Beijing restreindra le nombre de voitures privées

 Beijing restreindra le nombre de voitures privées

BEIJING, 6 avril (XINHUANET) -- La capitale chinoise projette de limiter le nombre grandissant de voitures privées afin d'améliorer la qualité locale de l'air, a indiqué Pei Chenghu, directeur adjoint du bureau municipal de la protection de l'environnement.

Selon beaucoup d'experts industriels, cela signifie que des détenteurs de voitures privées seront obligés de payer davantage pour pouvoir conserver leur véhicule dans le futur.

Bien que M. Pei refuse de révéler les mesures spécifiques, des informations en provenance du ministère des Communications et d'autres secteurs gouvernementaux permettent d'y voir un peu plus clair.

Le mois dernier, un haut fonctionnaire du ministère des Communications a fait une remarque lors d'un symposium sur la circulation urbaine disant que les autorités locales ne devraient pas restreindre l'achat de voitures privées, mais plutôt laisser les lois du marché s'en charger, comme la variation du coût des combustibles, ou l'augmentation des prix du parking.

Par ailleurs, alors que le bureau municipal pour la protection de l'environnement a décidé d'appliquer un standard strict sur les émissions de gaz résiduel automobile, les voitures bon marché mais très polluantes seront de moins en moins populaires.

Outre Beijing, les villes de Shanghai et de Guangzhou envisagent de prendre des mesures en faveur des consommateurs et de la protection de l'environnement.

L'enregistrement des véhicules à Shanghai est d'autant plus très controversé que beaucoup de Shanghaïens enregistrent leurs voitures privées dans les villes voisines. Cette méthode a été critiquée par le ministère du Commerce à cause des plaintes perpétuelles du public.

A Guangzhou, capitale de la province méridionale du Guangdong, le maire Zhang Gangning a annoncé dans une déclaration publique que les restrictions seraient prématurées actuellement et pourraient affecter négativement le développement économique local. Il a ajouté que le moyen de venir à bout des problèmes de trafic était de développer les transports en commun comme le métro et l'autobus.